19 minutes chrono : le grand remue-méninges des chercheurs de l'UCO

Un RDV d’échange et de réflexion

Un exercice de vulgarisation scientifique et de communication

Depuis 2015, ce rendez-vous d’échange et de réflexion destiné aux étudiants et au grand public est proposé 4 fois par an à l’initiative de l’équipe de recherche CHUS (Centre Humanités et Sociétés) de la Faculté des Humanités (Centre Humanités et Sociétés) de la Faculté des Humanités. Les chercheurs se livrent à un exercice de vulgarisation scientifique et de communication autour de thèmes divers issus de leurs travaux de recherche et en lien avec des questions de société, de philosophie, de culture, d’éthique, etc.

19 minutes pour transmettre, expliquer, analyser un concept, une idée, un sujet d’étude. 19 minutes pour capter l’attention d’un public de non-initiés, éveiller la curiosité, susciter le débat.

Les objectifs de ces rendez-vous sont multiples

Pour les chercheurs

• Synthétiser ses travaux,
• Aller à la rencontre du grand public, 
• Donner le goût de la recherche.

Pour les participants :

• Une occasion de rencontrer des chercheurs universitaires,
• De dialoguer avec eux,
• De réfléchir sur des questions vives.

Entrée libre, tout public.

Les prochains 19 min chrono

#25 | Que cache la belle Esther ?

Mercredi 13 octobre 2021 | 18h | par Josselin Roux, maître de conférences en théologie, UCO Angers

Le livre d’Esther a d’emblée de quoi rendre perplexe le lecteur. Ce livre appartient à la Bible hébraïque, la Bible des juifs, et à l’Ancien Testament des chrétiens, et pourtant il n’y est jamais question explicitement de Dieu, ni même d’une autre divinité. Cependant, en regardant très précisément le texte en hébreu, de nombreux indices permettent de conclure que le Dieu d’Israël est bien présent dans le récit, mais qu’il agit de manière cachée. En particulier, son nom lui-même, sous la forme du tétragramme (YHWH), est savamment camouflé dans le texte à l’aide d’un acrostiche, tandis qu’un autre jeu de mot dissimule une divinité rivale : le dieu Baal. Or, comme le révèle le destin exceptionnel d’Esther (dont le nom signifie « Je-Cache »), au centre de ce combat souterrain qui oppose YHWH à Baal, c’est le sort réservé aux femmes qui est en jeu.

#26 | Les outils des pionnières du féminisme espagnol

Mercredi 1 décembre 2021 | 18h | par Rocio Gonzales Naranjo, maître de conférences en espagnol, UCO Vannes

Pendant l’Edad de Plata espagnole (1900-1936), les femmes ont pris conscience de l’importance de s’associer pour s’entraider. Bon nombre d’associations, de cercles et de clubs féminins se créent. Contrairement à leurs pairs britanniques, les toutes premières féministes espagnoles ne privilégient pas le suffrage universel, et ce, à cause du taux d’illettrisme féminin en Espagne. Elles veulent que les femmes espagnoles soient éduquées. Comme le théâtre – art pour tous – est populaire, nombreuses sont celles qui l’utilisent pour véhiculer des idées proto-féministes. En faisant front à une société profondément machiste, elles parviendront à faire avancer les choses mais ne seront jamais réellement reconnues. 

#27 | L’éternel retour du droit naturel

Mercredi 23 février 2022 | 18h | par Basile Mérand, maître de conférences en droit, UCO Nantes

Aujourd'hui, le droit est communément assimilé à ce que dit la loi, le règlement ou le juge. C'est ce que l'on appelle le positivisme juridique. Cela revient à rejeter, au moins implicitement, la conception gréco-romaine du droit selon laquelle la règle juridique est d'abord fondée sur la nature des choses. C'est ce que l'on appelle le droit naturel classique. L'observation fine de nos systèmes juridiques montre pourtant que le législateur et le juge s'appuient très souvent sur la réalité des choses pour fonder la règle qu'ils énoncent ou qu'ils appliquent. Un peu comme s’il était impossible de se débarrasser définitivement du droit naturel classique. Serait-il de retour ?

#28 | Réalité virtuelle : quelle accessibilité numérique pour des utilisateurs voyants, mal-voyants et non-voyants ?

Mercredi 27 avril 2022 | 18h | par Lauren Thevin, maître de conférences en informatique, UCO Vannes

De nombreuses applications numériques permettent de se balader dans des espaces virtuels, comme vous le faites peut-être dans des jeux vidéo, lors de visites à distance, ou encore lors de l'utilisation de la réalité virtuelle. De la même manière, dans de nombreux cas, vous pouvez percevoir et interagir avec des personnages virtuels : assistants virtuels, participants à des visio-conférences, ou encore personnages de jeux vidéo. Souvent, des photos, images, vidéos, ou modèles en 3D permettent la représentation de ces espaces et de ces personnages virtuels. Nous verrons, selon des utilisateurs avec déficiences visuelles, comment représenter des espaces et des personnes. Puis nous appliquerons ces connaissances à la création d'un simulateur de croisement inclusif.

Saison 6